Les effets du RMT

Les mouvements du Rhythmic Movement Training procurent une forte stimulation du cerveau par l’intermédiaire des sens tactiles, proprioceptifs et de l’équilibre. Pratiquer le Rhythmic Movement Training entraîne les mêmes effets que les mouvements spontanés du nouveau-né, à savoir :

1- La stimulation des noyaux vestibulaires, impliqués dans  le maintien de l’équilibre, augmente le tonus musculaire des muscles extenseurs permettant au bébé de soulever la tête et la partie supérieure du tronc. Cette stimulation aura une incidence positive sur la qualité de la posture et la stabilité.

2- Les influx nerveux provenant des organes des sens (toucher, proprioception, équilibre) jusqu’au système d’activation réticulaire (siège d’une convergence d’influx afférents provenant de récepteurs de toute nature) excitent le cortex cérébral, rendant l’enfant pleinement conscient des stimuli externes.

3- Les mouvements rythmiques du bébé relient les différentes parties du cerveau entre elles, à savoir :

  • Le tronc cérébral qui assure la survie par le contrôle des fonctions vitales et la mise en place des réflexes archaïques,
  • Les ganglions de la base qui contrôlent les activités motrices, les réflexes posturaux et le niveau d’activité,
  • Le système lymbique qui contrôle les émotions, la mémoire, l’apprentissage et le jeu,
  • Le cervelet qui intervient dans la coordination motrice, dans la posture du corps et son équilibre et dans les mouvements volontaires et qui possède aussi une importante connexion avec le cortex préfrontal et les centres du langage,
  • Le cortex cérébral, qui est le siège des apprentissages, est divisé en lobes (frontal, temporal,  pariétal et  occipital), et est responsable du mouvement volontaire, de la conscience, de la sensibilité et des fonctions supérieures telles que l’intelligence, le jugement, l’anticipation, l’attention, le langage, l’abstraction, la mémoire,… .

4- L’intégration des réflexes primitifs et la préparation aux réflexes posturaux grâce à la stimulation des ganglions de la base.

5- La stimulation de la myélinisation du corps calleux (assure le transfert d’informations entre les deux hémisphères ainsi que leur coordination) et donc l’amélioration de la coopération entre les hémisphères cérébraux. Chaque hémisphère possède des spécificités différentes et contrôle les mouvements et la sensibilité de l’hémicorps qui lui est opposé.

6- La connexion et l’augmentation de la vitesse de transmission entre les centres du système nerveux de la lecture par la stimulation de la myélinisation des fibres nerveuses et la ramification des cellules nerveuses.

7- Une meilleure gestion des émotions face au stress grâce à l’intégration du Réflexe de Moro et du Réflexe de Paralysie par la Peur.

En conclusion, une stimulation du cerveau par les mouvements rythmiques aura une incidence positive sur le développement moteur, postural, langagier et cérébral, sur les  plans émotionnel et relationnel ainsi que sur les apprentissages.